Le prix élevé des viandes n’entraîne pas un virage végane, végétalien ou pescétarien : il force plutôt une réinvention discrète et pragmatique de nos assiettes.

Lorsque les organismes de régulation cachent aux consommateurs certaines technologies, ils ne protègent pas la science, ils empoisonnent la confiance.

Pour se rencontrer autour d’une tasse de café, les Canadiens délaissent de plus en plus Starbucks au profit des cafés du coin, des dépanneurs et des nouveaux concurrents. Le géant originaire de Seattle n’est plus le lieu de prédilection qu’il était.

Les trousses de repas ou boîtes de prêt-à-cuisiner gagnent du terrain depuis la pandémie, mais leur avenir reste fragile : prix élevés, fidélité limitée et concurrence féroce en font un marché en croissance, mais instable.

Les contre-mesures d’Ottawa frappent fort : pendant que les Américains absorbent le choc, ce sont les consommateurs chez nous qui paient la facture à l’épicerie.

Tant que nos accords commerciaux resteront théoriques pour nos PME, ce ne sont pas les droits de douane de Donald Trump qui nous affaiblissent, mais notre propre indifférence.

Pendant qu’on montre Donald Trump du doigt, c’est notre propre système de gestion de l’offre qui coule notre crédibilité internationale.

Le Canada prend du poids non pas par excès de choix, mais par manque d’options saines et abordables – un vide que l’industrie pharmaceutique semble désormais combler.

Pour Donald Trump, obtenir un accès au marché laitier canadien ne relève pas d’une nécessité économique, mais d’une question de principe. Il veut briser un système fermé, protégé, qui heurte de plein fouet sa vision transactionnelle du monde.

Ni la science ni l’État ne peuvent chasser les colorants artificiels des assiettes, cela revient au consommateur, et c’est tant mieux. Du rose bonbon au jus de betterave, l’industrie est en train de changer.