Près de 4000 détenus sont vieillissants dans les 43 pénitenciers canadiens, soit deux fois plus qu’il y a 20 ans. Certains sont amputés ou sous oxygène, mais ont été laissés sans alarme de sécurité. D’autres sont mourants ou déments. Six ans après avoir dénoncé ces situations et les coûts astronomiques qu’elles engendrent, l’enquêteur correctionnel fédéral Ivan Zinger affirme en entrevue que Service correctionnel du Canada (SCC) n’a rien corrigé. Ce dernier est en total désaccord.

Jacques et Charles ont découvert la vie en prison à 76 et 72 ans. Le premier a les pieds fragiles, mais doit néanmoins grimper une échelle pour atteindre son lit, puis périlleusement en redescendre. Le second dort sur un matelas si mince que son mal de dos s’est mué en hernie discale : il ne parvient plus à relever le pied droit. Frank, leur codétenu, craint quant à lui d’être terrassé par un nouvel infarctus s’il est transporté – pieds et poings liés – dans un fourgon cellulaire non climatisé en pleine canicule.

Des spécialistes de la maladie d’Alzheimer reprochent à Santé Canada de priver leurs patients d’un nouveau médicament qui pourrait les garder autonomes plus longtemps en évacuant certaines toxines de leur cerveau. Certains de leurs confrères jugent ce traitement inutile, trop coûteux et risqué, même s’il est approuvé dans une cinquantaine de pays.

Moins 80 °C ! Par un tel froid, de l’eau chaude jetée en l’air se changerait aussitôt en glace. Et un humain survivrait environ trois minutes. C’est pourtant à cette température extrême que seront rangés des milliers d’échantillons sanguins, dans une pièce exiguë de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (CUSM).

Alors qu’on la croyait éradiquée, la rougeole sévit soudain de l’Ontario jusqu’à la Colombie-Britannique, en passant par l’Alberta, où elle se propage à une vitesse quasi inégalée dans le monde. Cet été, près de 4000 Canadiens sont infectés. Comment voyager sans être contaminé ni ramener un virus aussi contagieux dans ses bagages ?

Santé Canada autorise de moins en moins l’utilisation de psilocybine pour traiter la dépression résistante, selon des données inédites publiées par quatre chercheurs québécois dans la prestigieuse revue scientifique Nature Mental Health.

Santé Canada autorise de moins en moins l’utilisation de psilocybine pour traiter la dépression résistante, selon des données inédites publiées par quatre chercheurs québécois dans la prestigieuse revue scientifique Nature Mental Health.