Québec en a lancé 1870, laissant pour compte plus de 75 000 postulants.

S’ils admettent qu’Ottawa doit payer la facture, des députés déplorent qu’on coupe l’aide aux demandeurs d’asile

Québec ne s’en cache pas: il craint que les services qui leur sont offerts ne rendent la province trop «attractive».

Elles seraient notamment 42 % à subir du harcèlement sexuel et 25 % auraient été touchées de façon inappropriée.

Une proportion de plus en plus grande d’étudiants étrangers quitterait d’ailleurs le Québec cinq ans après leur arrivée.

«On est carrément en “Absurdistan”, mais c’est obligatoire», note une avocate en droit de l’immigration.

Une manifestation de protestation contre l’abolition du programme aura lieu lundi à Québec.

Le ministère ne peut dire combien de plaintes il reçoit, quelle est leur nature, ni comment il y répond.

Devant un faible nombre de réfugiés réinstallés, des organismes craignent de voir leurs services affectés.

Des élus de l’opposition pointent l’allongement des délais pour obtenir la résidence permanente.