Nous pouvons intuitivement comprendre les dérives de ce qu’on nomme le « parent hélicoptère ». Il plane au-dessus de son enfant et s’implique dans chaque aspect de sa vie, allant jusqu’à étouffer sa liberté et nuire au développement de son autonomie. Pourrait-on faire le parallèle avec le micromanager qui serait en fait le « patron hélicoptère » ?

Est-ce que la punition a sa place dans une approche visant à favoriser l’engagement des équipes au travail ? La température sociale de notre époque commande de répondre que c’est une bien mauvaise idée ; la bienveillance n’est-elle pas la valeur suprême proclamée dans de nombreuses entreprises ? Mais si on voyait les choses sous un autre angle : un milieu de travail exempt de sanctions manquerait-il de bienveillance… envers ceux qui travaillent bien et respectent les règles ?

Est-ce que la punition a sa place dans une approche visant à favoriser l’engagement des équipes au travail ? La température sociale de notre époque commande de répondre que c’est une bien mauvaise idée ; la bienveillance n’est-elle pas la valeur suprême proclamée dans de nombreuses entreprises ? Mais si on voyait les choses sous un autre angle : un milieu de travail exempt de sanctions manquerait-il de bienveillance… envers ceux qui travaillent bien et respectent les règles ?

Les PDG sont souvent entichés des grandes qualités des leaders que l’on appellera transformationnels, visionnaires ou charismatiques. Mais s’il suffisait plutôt de déménager dans le quartier de votre entreprise ? Une fascinante étude réalisée au Danemark, comprenant plus de 70 000 organisations, nous invite à tout le moins à y réfléchir.

Le commérage a bien mauvaise presse. Certains évoquent la radio du diable. Peu de gens voudraient d’ailleurs être identifiés comme une commère au travail. Cela dit, qui ne tend pas l’oreille lorsque ces délicieuses conversations ont lieu dans le bureau d’à côté ? Des anthropologues estiment même qu’il occupe jusqu’à 65 % de nos conversations de tous les jours. Serait-il temps de redonner ses lettres de noblesse à une pratique vieille comme le monde ?

On valorise généralement la bonne humeur au travail. On célèbre les collègues qui sont toujours souriants et encore plus ceux qui voient le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. Parfois, il y a également ces deux affiches sur le mur de la salle de réunion qui nous invitent à « penser positif » et nous informent que « le succès est un choix ». Mais est-ce possible que cette injonction au bonheur dans le cadre du travail soit étouffante, ou contre-productive ?