Donald Trump pouvait-il imposer des droits de douane en invoquant l’urgence nationale ? Les juges de la Cour suprême entendront les arguments des parties ce mercredi. Petit guide pour s’y retrouver.

Les États-Unis ont de nouveau accentué la pression sur le Venezuela. Après les raids des derniers mois sur des bateaux de présumés narcotrafiquants au large des côtes vénézuéliennes, le président américain a évoqué mercredi la possibilité de frapper à l’intérieur du territoire. Le Venezuela a renforcé la présence militaire près de sa frontière avec la Colombie.

Rebecca Roberts a servi pendant 12 ans dans la Garde nationale. La femme de 31 ans travaille maintenant pour l’organisme About Face : Veterans Against the War, qui s’oppose notamment à l’ordre de Donald Trump de déployer une force militaire dans les villes américaines.

Cette semaine, le président Trump a envoyé une note au Congrès : les États-Unis sont engagés dans un « conflit armé » avec les cartels de la drogue, a-t-il déterminé. Une désignation qui justifie les frappes contre des bateaux de narcotrafiquants présumés au large des côtes du Venezuela. Mais qui constitue un nouveau pas inquiétant dans l’appropriation de pouvoirs par l’administration, estiment des experts.

Pour la première fois depuis 2019, le gouvernement américain est tombé en paralysie budgétaire mercredi, faute d’entente au Sénat. Des centaines de milliers de fonctionnaires doivent se retrouver au chômage technique, et les services gouvernementaux considérés comme non essentiels sont mis sur pause. Explications.

« Aujourd’hui est une journée historique pour la paix », a annoncé le président américain Donald Trump lundi, aux côtés du premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou. Une « paix éternelle au Moyen-Orient », a-t-il poursuivi. Qu’en est-il vraiment ?

La menace revient ponctuellement aux États-Unis : le parti minoritaire au Sénat menace d’entraver la tenue d’un vote lié à des mesures budgétaires, entraînant une paralysie du gouvernement. Les démocrates prendront-ils ce risque, alors que l’échéance du 1er octobre approche ? Voici en quoi consiste le mécanisme et quelles en sont les conséquences.

La liberté d’expression est-elle absolue, aux États-Unis ? Les employés licenciés pour des commentaires après la mort de Charlie Kirk peuvent-ils évoquer le premier amendement ? Où est la ligne pour un membre du gouvernement entre le fait de faire part d’un souhait à une entreprise privée et le fait d’exercer une pression indue ?

Anecdotes, références religieuses et appels à poursuivre la bataille : pendant plus de cinq heures, des amis, des collègues et des membres de l’administration américaine se sont succédé sur scène pour rendre hommage à l’activiste Charlie Kirk, assassiné le 10 septembre. Des dizaines de milliers de personnes avaient fait la file dès le petit matin pour obtenir une place à l’intérieur du State Farm Stadium, à Glendale, en périphérie de Phoenix.

« Vous n’avez aucune idée de ce que vous venez de déclencher, a tonné Erika Kirk deux jours après l’assassinat de son mari Charlie. Vous n’avez aucune idée du feu que vous avez allumé à l’intérieur de cette femme. Les larmes de cette veuve vont résonner dans le monde entier comme un cri de guerre. »