« On ne peut pas être le seul État en Amérique du Nord à faire des efforts, puis à ramer dans la bonne direction », avait dit François Legault, en septembre, comme pour justifier par avance l’abdication de son gouvernement en matière de lutte contre les changements climatiques.

Aimeriez-vous savoir si vos jours sont comptés ? Si vous risquez de mourir au cours de la prochaine année ?

Coup de tonnerre, lundi matin : la multinationale anglo-suisse Glencore fermera la Fonderie Horne de Rouyn-Noranda. Contrairement à ce que chantait Richard Desjardins, ses grandes cheminées ne seront pas éternelles comme l’enfer.

Attendez-vous à un certain chaos. À tout le moins, à de sacrés bouchons. Pour la première fois en 38 ans, en ce samedi 1er novembre, le transport collectif sera entièrement paralysé à Montréal. Le cœur battant de la métropole s’arrêtera pendant 24 heures.

Il y a 30 ans, Louise Beaudoin était atterrée lorsqu’elle est rentrée chez elle, au terme d’une soirée référendaire crève-cœur où elle avait pu toucher le rêve de sa vie du bout des doigts. Sur le pas de sa porte, un mauvais plaisant avait laissé une bouteille de champagne vide, dans laquelle était glissé un petit drapeau du Canada.

Ce n’est pas la pire chose que Donald Trump ait faite depuis son accession à la présidence. N’empêche : la démolition de l’aile Est de la Maison-Blanche, la semaine dernière, a ébranlé bon nombre d’Américains.

Quand le président de la France, Emmanuel Macron, a critiqué l’écriture inclusive et appelé ses concitoyens à « ne pas céder aux airs du temps », en novembre 2023, le gouvernement Legault a soigneusement évité de se mouiller.

Ils se sont arrêtés coin Joliette et Hochelaga. Ils ont étendu des toiles sur l’asphalte. Et ils ont prié en pleine rue. Allahou akbar.

Ils se sont arrêtés coin Joliette et Hochelaga. Ils ont étendu des toiles sur l’asphalte. Et ils ont prié en pleine rue. Allahou akbar.

Quand un drone israélien chargé d’explosifs a frappé le principal hôpital du sud de la bande de Gaza, lundi matin, les journalistes se sont précipités pour documenter la scène : la panique, les pleurs, l’opération de sauvetage, les corps ensanglantés que l’on tire des gravats.