Pendant que des propos souvent polarisés occupent un espace médiatique bruyant, que beaucoup veulent se faire entendre plus fort que leur adversaire, d’autres ne parlent plus, ou n’arrivent plus à se faire comprendre. Pas par choix, mais par un mauvais coup du destin. Ces gens sont atteints d’aphasie. Selon Le Robert, l’aphasie est « une perte totale ou partielle de la capacité de parler ou de comprendre le langage parlé ou écrit, due à une lésion cérébrale ».

En 2024, j’ai écrit sur deux personnes intensément engagées pour le bien de leur société, Guy Rocher, sociologue qui fêtait alors son 100e anniversaire de naissance, et Valérie Fortier, présidente des Agricultrices du Québec⁠1, 2.

Avant d’être élue mairesse de Sainte-Adèle, dans les Laurentides, en 2021, Michèle Lalonde était présidente de la Chambre de commerce et de tourisme de la municipalité. Femme d’affaires ayant d’abord travaillé dans le monde des communications, elle a eu une vie engagée socialement et politiquement.

Avec la mort de Guy Rocher, nous venons de perdre l’un des grands bâtisseurs du Québec moderne. Il s’est éteint à l’âge de 101 ans, chiffre qui n’est pas sans rappeler la loi qu’il a significativement contribué à rédiger en 1977.

Notre collaboratrice revient sur la formidable série Empathie, qui l’a épatée le printemps dernier, et qui sera diffusée en France en septembre1. L’œuvre de fiction lui a rappelé certains épisodes marquants de sa carrière de psychologue, quand il lui arrivait de fréquenter prisons et hôpitaux psychiatriques.

Il y a quelques jours, avant de me replonger dans l’écriture de cette chronique sur le danseur étoile Guillaume Côté, j’ai lu le texte coup de poing de Laura-Julie Perreault à propos des modalités de la distribution alimentaire à Gaza⁠1. Comment peuvent se donner à voir, dans notre civilisation, autant de sublime que d’horreur, de générosité que de cruauté ?

Entre les Francos et la Fête nationale, au moment où la saison des festivals bat son plein à Montréal, notre collaboratrice fait l’éloge de la musique québécoise, au cœur de l’identité culturelle de la Belle Province.

Réfléchir à la liberté universitaire est une priorité, en ces temps d’inquiétude et d’attaque contre les établissements universitaires chez nos voisins du Sud. Médusés, nous assistons à une offensive en règle qui nous sidère. La question, à mon avis, devrait occuper davantage les esprits.